Le coach professionnel parle de RH
Intelligence coaching intervient régulièrement en qualité d'expert et de consultant dans la presse spécialisée. Nous sommes des coachs professionnels intervenant dans le vaste domaine des ressources humaines et nous disposons d'une connaissance maîtrisée des problématiques qui y sont associées et à fort enjeux.
Dans cet article, publiée dans le magazine "La lettre du cadre territorial", nous mettons en lumière l'importance du processus de recrutement, notamment au sein des collectivités territoriales qui étaient habituées, historiquement, à des recrutements "sociaux". Aujourd'hui, la donne a forcément changé : la raréfaction des dotations de l’État, la baisses des ressources fiscales, l'exigence d'un service public de qualité et donc la nécessité d'optimiser les coûts de gestion imposent des procédures de recrutement rigoureuses et performantes. Nul doute que la manière d'aborder les embauches change. Il s'agit de penser en termes d'investissement et non de moyens pour fonctionner. L'enjeu réside essentiellement dans la sensibilisation et la formation des recruteurs. Depuis la définition du besoin jusqu'à l’accueil du nouveau salarié, tout doit être minutieusement décortiqué pour construire une politique RH durable et fructueuse. L'article intitulé "Recrutement : du questionnement à la performance" au sujet du recrutement est en ligne sur le site du magazine. La période estivale est un moment souvent consacré au repos et aussi à la lecture. Chacun de nous profite de ce moment suspendu pour apprendre, s'évader, rêver, découvrir et se faire plaisir. Pour ceux et celles qui ont encore un peu de temps à consacrer à la détente, je leur propose une petite merveille : "Jade ou les sacrés mystères de la vie". Ce livre écrit par François Garagnon a vu le jour en 1991 ; il se révèle une référence à présent dans le registre du conte philosophique. Au travers de Jade, petite fille pleine de vie et de questionnements, on réapprend le sens des mots et on savoure toute sa spiritualité.
Je vous livre ici un extrait choisi pour vous donner envie. Il est question dans ce passage de notre procrastination dans nos projets de vie, du sens de notre vie, de notre identité face à la vie et de notre relation aux autres. Tout un programme... "Il faut devenir des sources, il faut que les autres aient envie de se désaltérer à notre source. Vous avez remarqué ? On ne dit pas : « je meurs d'espoir », pourtant on dit : « je meurs de soif. » C'est bien la preuve que c'est drôlement important, la soif, puisque notre vie en dépend. Il y a énormément de gens qui continuent à vivre sans s'apercevoir qu'ils sont morts. Je veux dire qu'ils existent mais ils ne vivent pas vraiment. Vivre, c'est pas seulement respirer, bouger, se lever, travailler et aller chercher de l'argent à la banque ! À la fin de votre vie, vous croyez que vous vous en souviendrez de tout ça ? Ce sera un foutu pêle-mêle, il n'y aura pas grand chose à retenir, d'ailleurs c'est simple : vous serez complètement gâteux, et vous mélangerez tout ! Bien que vous ayez vécu des milliards de milliards d'instants, eh bien c'est comme si rien ne s'était passé véritablement. Alors vous vous direz : « C'était donc ça la vie ? » Et ce sera comme si vous n'aviez rien vu passer... Vous trouver ça intelligent, vous, d'en arriver là ? Tenez, je suis sûre que vous avez plein de projets dans la tête, pas vrai ? Oh ! bien sûr, il y a projet et projet. Il y a ce que vous voulez avoir, mais ça c'est votre affaire. Ce qui est beaucoup plus intéressant, c'est ce que vous vous voulez être. Souvent, vous pensez à ce que vous avez toujours voulu faire. Seulement, cet idéal, vous trouvez toutes sortes d'excuses pour pas le réaliser : la force des choses, le manque de temps, les impératifs de la vie quotidienne... Alors, vous vous dites : « On verra ça plus tard. » Mais qu'est-ce que ça veut dire « plus tard » ? Vous voulez que je vous le dise ? Eh bien, ça veut dire « jamais» ! Si vous pouvez le faire et que vous le faites pas, à quoi ça sert que vous puissiez le faire ? Vous êtes pas plus avancés que celui qui ne peut pas. Vous êtes moins avancés. Parce que celui qui ne peut pas, ce n'est pas de sa faute, tandis que vous, c'est que vous gâchez votre talent. C'est comme si vous êtes heureux et que vous ne le montrez pas : comment les autres, ils peuvent savoir que vous êtes heureux ? c'est comme si vous l'étiez pas ! D'ailleurs, le bonheur, c'est tellement grand, c'est tellement abondant, qu'on ne peut pas le garder rien que pour soit tout seul ; ou alors, ce n'est pas du cent pour cent pur bonheur : c'est un mélange de plaisir, d'égoïsme, d'émoustillement, un tralala qui n'a rien à voir avec l'Alleluia. Je vais vous le dire : le rêve, ça s'use que si on ne s'en sert pas ! Si vous attendez que vos rêves prennent la poussière, eh bien vous serez bientôt un vieil épouvantail plein de toiles d'araignées ! Si vous réalisez pas vos projets maintenant, c'est que ce sont des ballons de baudruche, ou bien, c'est que vous n'êtes pas chiche. De deux choses l'une : soit vous vous hissez au-dessus de vous-même pour être à la hauteur, à la hauteur de vos rêves, soit vous restez un p'tit bout d'homme sans intérêt qui fait du terre-à-terre toute sa vie parce qu'il a soi-disant pas le temps de regarder les étoiles... Voilà, voilà. Vous savez pourquoi les gens, y z'osent pas? Eh bien parce qu'ils ont fait de leur vie un petit filet d'eau? Ils ont peur de manquer, alors ils ouvrent le robinet tout doucement, ils font du goutte-à-goutte pour s'économiser. Je vais vous dire : Raphaël, c'est un ami à moi. Lui, c'est pas un filet d'eau, c'est une vraie cascade ! Je lui ai demandé une fois comment il faisait pour avoir tant à dépenser et, à force de se donner, s'il avait pas peur d'être sec. Il a ri aux éclats, Raph', pas pour se moquer, mais parce que dans ces moments-là, il dit que je suis un sacré bout d'chou. Là, il m'a dit : « Jade, vraiment, tu es irrésistible! », et puis il m'a tout expliqué : - Tu as déjà regardé une cascade ? C'est comme une chute et une renaissance perpétuelle. L'eau n'arrête pas de tomber, à profusion. On dirait même que plus elle s'enfuit, et plus elle arrive ! Plus elle dépense d'énergie et de fougue, et plus elle est généreuse ! Plus l'eau s'exprime de manière impulsive et entière, et plus elle est pure ! Eh bien, toi, c'est pareil. « Tu as entendu parler des nappes phréatiques ? c'est l'eau de dessous la terre qui alimente les puits et les sources... Eh bien, je crois, moi, qu'on a des sortes de nappes phréatiques qui sillonnent notre être tout entier. Si on ne sait pas libérer la source, eh bien elle se tarit, et on devient des cœurs secs... C'est pour cette raison qu'il faut devenir des sources pour les autres. Pour pas qu'ils meurent de soif. Bien sûr, on ne s'improvise pas source, on devient. Tu penses peut-être qu'il faut avoir beaucoup d'eau pour en donner. Et là, tu te trompes. Monsieur Saint-Exupéry a dit: « Plus tu donnes, plus tu t'enrichis ; plus tu vas puiser à la source véritable, plus elle est généreuse. » Tu comprends ? » Je dois avouer que c'était pas facile à comprendre. Pour résumer la pensée de Raph' : plus on fait les choses gratuitement, et plus on devient riche. Ah bon ! Vous croyez que si je vais voir un marchand, et que je lui dis : « Plus tu donnes, plus tu t'enrichis », il va me prendre au sérieux ? Il va éclater de rire, oui, et il va me dire : « Toi, tu es bien gentille, mais je ne t'emploierais pas comme caissière ! » J'ai bien réfléchi, et je me suis dit que ce n'était pas une affaire d'argent, mais une affaire de cœur. C'est vrai qu'on peut faire des choses pour son bon plaisir. Mais le plus grand plaisir... c'est le plaisir de faire plaisir. Au plaisir de Dieu ! Gratis pro Deo ! Raph', il appelle ça la sublime gratuité. Il dit : « À quoi sert de thésauriser dans son cœur ? Les sentiments qui ne sont pas donnés sont perdus ! » Quand on a compris ça, on ne donne plus au goutte-à-goutte, on donne en cascade. Plus les sentiments jaillissent, plus ils arrivent en trombe ! Plus tu libères ta source, et plus son flot grossit ! Plus tu donnes, plus tu t'enrichis... Et si je faisais fortune, comme ça ? Chiche !... Ca me déplairait pas, moi, de devenir milliardaire en sentiments !" Nombreux sont les dirigeants qui sont coachés. Certains le disent et d’autres restent plus discrets sur la question. Toujours est-il que le coaching est rentré dans les mœurs de manière certaine et faire appel à un coach devient habituel ou banal pour un cadre ou un dirigeant à l’heure actuelle.
Le coaching de dirigeant est très pertinent et répond très souvent à un vrai besoin. Il est vrai que le contexte professionnel a changé depuis une décennie environ. L’environnement est devenu plus complexe en raison des crises successives et de la modification structurelle des marchés suite au développement fulgurant des nouvelles technologies. De plus, l’ère du tout internet construit un monde de plus en plus connecté et ultra rapide. Les informations furtives se succèdent, s’enchaînent, s’entremêlent à un rythme effréné. Les canaux de communication se démultiplient, se complexifient et se densifient. L’information est prolifique et protéiforme. Enfin, les contraintes environnementales, économiques, financières, sociales et humaines s’alourdissent. Nos sociétés doivent chaque jour relever le grand défi, celui de maintenir un équilibre viable et favorable au développement. L’anticipation, pourtant inévitable, s’avère éminemment difficile dans ce contexte instable, turbulent et plus que jamais imprévisible. Le dirigeant, le patron ou le PDG est l’homme au grand pouvoir de parvenir à intégrer tout cela en un temps record pour prendre les bonnes décisions et choisir la bonne stratégie de long terme pour la bonne performance de son entreprise. L’enjeu est colossal. Seul, presque isolé, le dirigeant est un professionnel hors du commun. Le poste occupé est atypique par le niveau de responsabilités, le nombre de sollicitations quotidiennes, la nécessité de prendre des décisions et le parcours, en solitaire par nature. Faire le choix d’être accompagné par un coach pour prendre du recul et sortir la tête de l’eau est une aventure qui reste salutaire pour un dirigeant. C’est le moyen par excellence de pouvoir se « libérer » de quelques poids, d’échanger (enfin) sur son leadership, de définir de nouveaux objectifs personnels ou organisationnels ou pourquoi pas de disposer d’un retour sur sa management. Mais nous sommes très loin de la discussion de comptoir. Le coach professionnel, par son positionnement et sa posture est celui qui titille, qui questionne et qui dérange. Le coaching est une balade rafraichissante mais il faut parfois se frayer un chemin. L‘aventure en n’est que plus belle… Le rôle du coach est d’aller là où personne ne va, de poser les questions que personne ne pose au dirigeant. La puissance de l’accompagnement réside ici : faire aller au-delà de ce qui était entendu et convenu pour justement faire découvrir les autres chemins et faire prendre conscience qu’on peut bâtir d’autres raisonnements et imaginer de nouvelles logiques. Bien entendu, le coach pourra s’attaquer aussi au fléau qui guette chaque grand manager : le stress et le burn-out. Selon une enquête menée par Opinion Way, 78% des dirigeants d'entreprises s'estiment en bonne santé, certes, mais stressés : « En revanche, près d'un dirigeant sur deux admet avoir traversé des épisodes de baisses de moral, d'anxiété ou des sautes d'humeur au cours des douze derniers mois. Seul un quart des personnes interrogées estime avoir été épargné moralement au cours de l'année écoulée. Le stress lié au travail est donc sans réelle surprise le premier facteur de détérioration de leur santé, avant l'âge. » (source : http://www.latribune.fr/economie/france/les-dirigeants-d-entreprises-se-ruinent-ils-la-sante-489931.html). Notre intuition ne constituerait pas forcément notre 6e sens mais un énième sens parmi des dizaines d’autres. Cependant on peut admettre que le sens de l’intuition se distingue par sa complexité et son extraordinaire richesse. L’intuition semblerait faire une synthèse à la fois de plusieurs informations provenant d’autres sens mais également d’informations recueillies par notre expérience : une synthèse temporelle et physiologique en quelque sorte.
Dès l’Antiquité, les philosophes grecs ont reconnu l’existence du pouvoir intuitif de l’Homme et ses vertus en ce qu’il nous permet d’accéder immédiatement à la vérité et à la réalité. Plus tard, Descartes considérait que la connaissance prenait forme à partir de la déduction mais aussi et surtout grâce à l’intuition. Il considérait même que l’intuition était supérieure à la déduction car elle était la première porte d’entrée à la connaissance et la vérité. Bergson, quant à lui, a identifié l’intuition comme une méthode de connaissance supérieure en tant que telle : une manière unique de mieux nous connaître. L’intuition représente notre vie intérieure et nos émotions et s’oppose en ce sens à l’intelligence qui n’est que la compréhension du « matériel » et donc plus restrictive. Pour Bergson, en prenant conscience de soi et de notre vie intérieure, on accède au temps subjectif, au temps réel et vécu. Nous gagnons des espaces de liberté que le temps objectif et scientifique ne connait pas. Le siècle des Lumières au XVIIIe siècle marquera une rupture. Les philosophes valoriseront l’approche scientifique et relègueront l’intuition et l’approche intuitive au second plan. Ils identifieront une scission entre les sciences, le relationnel et la méthode d’un côté et le sensible, le subjectif, l’irrationnel et le spirituel de l’autre. Nous percevons encore aujourd’hui de manière très nette les traces de cette opposition. Début du XXe siècle, les recherches et les expérimentations se sont développées. Les sciences commencent à s’emparer du sujet. Le médecin, psychiatre et psychologue Carl Gustav Jung définie, dès les années 30, l’intuition comme l’une des quatre fonctions indispensables au développement de notre personnalité. Le psychologue canadien Daniel Cappon crée alors en 1970 le premier test d’évaluation du quotient intuitif (IQ2). Depuis 2000, les neuroscientifiques ont avancé dans leurs travaux et ils découvrent peu à peu que l’intuition n’a rien de « paranormal » et d’irrationnel mais qu’il s’agit au contraire d’un mécanisme hautement sophistiqué et ultra rapide. Neurones miroirs, neuroplasticité, neurones gliales : ce sont autant de nouvelles découvertes qui révolutionnent notre manière de comprendre le fonctionnement du cerveau et apportent de nouveaux éléments de réponse sur l’intuition. Comprendre et percer le mystère de l’intuition revient à percer le mystère du cerveau. Son fonctionnement demeure encore une énigme. En 2004, des chercheurs de l’Université de Rochester aux États-Unis ont découvert que 80 % de l’activité de notre cerveau était inconsciente. Notre intuition serait ainsi le travail et le résultat de cette activité cachée ; cette capacité encore incomprise qui consisterait à interroger ce réservoir invisible. Certains neurologues indiquent que l’hémisphère droit du cerveau serait plus activé en cas d’intuition alors que d’autres affirment que cela serait le cerveau reptilien, la partie la plus ancienne du cerveau. Enfin, certains ne localisent pas précisément l’intuition dans le cerveau et font référence à des notions de physiques quantiques pour démontrer que l’intuition serait indépendante du temps et de l’espace. Pour aller plus loin, des études ont montré que notre cœur pouvait réagir avant notre cerveau à certaines informations intuitives plutôt émotionnelles. Nous pourrions alors nous poser une question légitime : avons-nous les moyens et les capacités pour comprendre aujourd’hui ce qu’est l’intuition ? Nous décortiquons ce phénomène interne selon nos méthodes scientifiques et selon des raisonnements intellectuels logico-mathématiques. Mais cette intuition sortirait justement de cette sphère et échapperait à nos modèles et à nos références. Le paradoxe se situe bien là. Avons-nous la bonne posture pour percer le mystère de l’intuition et du cerveau ? Bref, sommes-nous finalement assez intuitifs pour dialoguer avec l’intuition ? On ne le sait pas encore mais comme le disait Mozart en parlant de ses pensées musicales : « D’où viennent-elles et comment ? Je n’en sais fichtre rien – et je n’en ai rien à cirer ! ». Intuition et raison : la cohabitation incomprise. Si la science s’évertue à louer la méthode, la rigueur et la démonstration comme les socles de la connaissance et de la découverte, les scientifiques s’accordent aussi à ajouter l’intuition aux ingrédients nécessaires dans leurs démarches. Paradoxalement, il règne comme un silence « organisé » ou consensuel dans la communauté scientifique autour de l’intuition, pourtant motrice des grandes découvertes scientifiques. Les scientifiques auraient du mal à expliquer « scientifiquement », leur manière de « trouver » et de « sentir » qu’ils sont sur la voie. Le reste ne serait que démonstration. Les plus grands scientifiques ont témoigné à plusieurs reprises sur ces moments de génie, cet « éclat soudain de l’éclair » comme l’exprimait Carl Friedich Gauss. Poincaré pouvait même analyser précisément ses moments d’intuition en les comparant à des « apparences d’illuminations subites, signe manifeste d’un long travail inconscient ». Par ailleurs, une récente étude scientifique, certainement trop faiblement médiatisée, a démontré l’efficacité du pouvoir intuitif dans les prises de décisions. Les chercheurs du département des sciences psychologiques de l’American Friends of Tel Aviv University ont en effet pu étudier l’efficacité de l’intuition dans les processus décisionnels des personnes. Les participants devaient choisir parmi deux options. Dans 90 % des cas, leurs choix intuitifs étaient le bon. Mieux, plus la problématique se complexifiait, meilleurs étaient les résultats. Nos sociétés occidentales contemporaines accordent bien plus d’importance à un intellect raisonné qu’à une intuition inexplicable et furtive. Pourtant, la Raison se trompe et connait donc des limites. Notre société oppose la pensée rationnelle, rigoureuse et rassurante à une intelligence intuitive irrationnelle, imprévisible, inconsciente et surprenante. On encourage la raison alors même que les résultats issus du processus cognitif de réflexion ne sont pas infaillibles. Nous ne comptons plus le nombre de catastrophes suite à des erreurs de raisonnements, des calculs faux, des approximations ou de mauvaises analyses. L’explosion de la navette spatiale Challenger en 1986 par exemple en témoigne. La science, les mathématiques et le raisonnement sont confrontés à certaines limites. La science ne peut pas tout expliquer et considère comme faux ce qui ne peut être démontré. Cependant les mathématiciens sont parvenus à accepter l’idée même qu’une Vérité n’est pas forcément démontrable ou prouvable. D’un point de vue technique, c’est Kurt Godel qui a même théorisé le concept d’inconsistance (on peut démontrer une chose et son contraire) et le concept d’incomplétude (il existe des vérités qu’il est impossible de démontrer). Notre société occidentale n’offre pas (encore) une place suffisamment importante à l’intuition, préférant privilégier un intellect bien raisonné. Notre système scolaire et éducatif nous impose la voie ou plutôt l’autoroute de la démonstration en délaissant toute une partie de la psyché humaine incomprise dont l’intuition, pourtant riche et efficace. L’intuition aide finalement à s’extraire d’un système limité et englué dans certains problèmes insolubles. Einstein soulignait d’ailleurs que les problèmes majeurs que nous connaissons ne peuvent être résolus au même niveau de pensée auquel ils ont été créés. L’intelligence rationnelle, la science et l’analyse nous ont permis de faire des découvertes scientifiques remarquables et profitables à l’évolution de l’espèce humaine mais au détriment de l’intelligence intuitive pourtant complémentaire. Votre coach (by "Intelligence Coaching Montpellier") peut vous apporter un un éclairage sur votre génie... L’intuition, malgré sa part de mystère et d’irrationalité qui intrigue plus d’un neuroscientifique, est connue et même reconnue comme une capacité extraordinaire de l’être humain. Tous les Hommes en disposent et elle contribue à notre développement. Sa force créatrice, audacieuse et sans limite, est la semence de toutes nos avancées humaines, scientifiques, environnementales, sociétales, techniques, et économiques.
Si nous admettons ses atouts et sa puissance, il serait dommage de ne pas mieux la cerner pour mieux l’exploiter. Elle constitue notre « 6e sens » selon la doxa historique, et elle peut donc, par définition, se développer et se maîtriser. L’intuition représente une vraie capacité à exploiter. Une intelligence intuitive existe donc parmi toutes les autres formes d’intelligences. Le coach a un intérêt à y faire appel et à « promouvoir » l’intelligence intuitive de son client. Il s’agit de prendre conscience que cette ressource existe parmi tant d’autres et qu’elle peut jouer un rôle dans le coaching pour le plus grand bonheur du coaché. On pourrait admettre que l’intuitivité du coaché soit un passage obligé et qu’il contribue nécessairement, peu ou prou, à la réalisation de l’objectif. Mais au-delà d’un coaching spécifique de l’intuitivité qui répondrait à la demande particulière d’un client, on peut imaginer de véritables stratégies s’appuyant sur l’intuitivité du coaché. Plusieurs hypothèses de travail sont donc envisageables. En veillant naturellement à respecter d’une part le cadre propre au coaching et d’autre part la posture du coach, l’exploration de l’intuition chez le client se révèlerait sans réels risques. Si le client ne parviendrait pas forcément à atteindre son but, il est certain que son écologie sera respectée. Cependant, le coach devra estimer son propre pouvoir intuitif pour éviter un emballement co-intuitif non maîtrisé et pas forcément vertueux et productif. Il parait important de détailler les atouts de l’intuition de manière absolue. On peut ainsi caractériser l’intuition en énumérant ce que nous offre le processus intuitif : Être vrai et authentique Par le développement de son intuitivité, nous devenons plus « connectés », plus en phase avec nous-même. L’intuition nous permet de puiser dans nos ressources enfouies et inconscientes qui sont la matière première (et primaire) de notre personnalité. En favorisant notre intuitivité, nous améliorons la connexion à notre identité. Nous exprimons alors automatiquement et plus facilement nos émotions, nos sensations et notre subjectivité. Nous exprimons toute notre personnalité, directement, de manière brute, sans artifices, ni retenues. Par l’intuition, nous sommes donc plus authentiques. Sans passer par le filtre de la raison, nous nous émancipons d’une grande partie de contraintes sociales, relationnelles et mêmes morales. Il y a donc un vrai intérêt à être intuitif ou à le devenir un peu plus chaque jour. Nous pouvons nous révéler plus « vrais », plus libérés et donc plus en harmonie avec nous-mêmes et donc avec les autres. En étant intuitif et en acceptant ses intuitions, nous nous acceptons tel que nous sommes. L’intuition favoriserait alors notre « alignement ». Agir conformément à ses valeurs L’intuitivité contribue au respect de notre écologie. En « intuitant », nous privilégions une voie, notre voie la plus intime et la plus conforme à nos valeurs. Steve Jobs, le fondateur d’Apple, reconnu comme un pur intuitif affirmait d’ailleurs : « Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition, l’un et l’autre savent ce que vous voulez devenir ». L’intuition apparait comme une boussole, un guide interne, le gardien de nos valeurs et de notre identité. Non seulement notre intuition nous sert de repère mais elle peut aussi nous éviter les faux pas et les mésaventures. Notre intuition n’hésitera pas, malgré nous à nous alerter que nous prenons une direction contraire à nos valeurs et non conformes à de vrais choix. La puissance de l’intuition est telle que nous ne pourrons jamais empêcher notre intuition de nous informer. L’intuition est plus forte que notre conscience et que notre pouvoir de réflexion et d’auto persuasion. Être rapide et réactif Agir intuitivement, c’est gagner en vitesse d’exécution. Par définition, l’intuition suit un circuit ultra-rapide, un raccourci neuronal de quelques millièmes de secondes. Le savoir apparait directement sans recourir au raisonnement qui nécessite un temps de traitement conscient plus long. Notre intuition peut s’avérer bien plus pertinente qu’un long cheminement intellectuel (cf. point suivant) qui a parfois le tort d’intégrer des facteurs extérieurs ou subjectifs pouvant altérer l’objectivité et la qualité de notre raisonnement. En réfléchissant, on intègre de fait des biais cognitifs. Nous ne faisons alors qu’interpréter les faits et les informations reçues au travers de nos différents filtres. Par l’intuition, on s’affranchit de ces mécanismes et on stimule directement et immédiatement un ensemble de métadonnées disponibles et interconnectées. Dans une société où tout va très vite et dans laquelle l’être humain est contraint à agir et à réfléchir de plus en plus rapidement, l’intuition présente un véritable arme et une force. Sur le plan professionnel, il parait important de souligner l’avantage « concurrentiel » que présente une telle faculté. Trouver la solution Contrairement aux idées reçues depuis le siècle des Lumières, l’intuition est source de vérité. La science et le raisonnement ne sont pas les seuls moyens d’accéder à la Vérité. Comme nous l’avons vu plus haut, l’intuition reste pour la plupart des chercheurs et des scientifiques l’ultime voie d’accès à la solution. Par ailleurs, les recherches réalisées par l’American Friends of Tel Aviv University ont démontré que l’intuition se révélait bien plus performante dans la résolution d’un problème ou d’une énigme lorsque le problème se compliquait et que le nombre de paramètres augmentait. Développer son intuition c’est aussi le moyen de disposer d’outils ou de nouvelles voies et donc probablement de nouvelles solutions. Rester sur ses anciens schémas est la garantie de ne trouver que les mêmes réponses et les mêmes solutions à des problèmes. S’ouvrir à d’autres mécanismes comme le processus intuitif est une manière d’élargir sa palette des solutions. Lao Tseu affirmait au Ve siècle av. J.-C : « Les choses ne changent pas, change ta façon de les voir. Cela suffit ». Faire appel à son intuition est justement une faculté de faire changer les choses en changeant son mode de fonctionnement. Être créatif et imaginatif L’intuition facilite la créativité et l’imagination. L’intuitif sera plus « ouvert » à d’autres procédés et à d’autres solutions, à de nouveaux moyens d’imaginer l’inimaginable. Il peut s’évader plus facilement des schémas traditionnels et conventionnels et sortir du cadre. L’intuitif est ainsi doté de remarquables capacités d’adaptation. Le propre du processus intuitif c’est qu’il emprunte des schémas non conventionnels et non définis à tel point que l’intuition peut surprendre par son immédiateté ou son originalité sous réserve que nous sachions l’écouter ou apprenions à l’écouter… Être à l’écoute de son corps En faisant appel à son intuition, on sollicite plus tous ses sens. On revient à des mécanismes primitifs pour prendre une décision. Lorsque vous visitez une ville pour la première fois, vous choisirez de vous aventurez dans une ruelle en fonction de différentes sensations pas exemple. Les odeurs, le bruit de l’environnement, ce que vous ressentez seront autant d’éléments que votre corps intégrera en quelques secondes pour vous aidez à prendre la décision. L’intuition vous démontre ainsi que vous pouvez très bien « vivre » normalement sans faire appel à vos mécanismes de réflexion. Ce moyen d’agir serait d’ailleurs plus économe en consommation énergétique et donc plus profitable pour l’organisme. L’intuitivité serait un mode de fonctionnement durable ou à économie d’énergie chez l’être humain. Régler ses conflits internes Notre intuition nous accompagne et nous guide sur notre chemin de vie. Notre intuition sait ce que nous voulons inconsciemment et elle nous le fait savoir. Nous faisons le choix de la suivre ou de ne pas lui faire confiance. Cependant, certains conflits intérieurs peuvent apparaître si nous n’écoutons pas les messages et les alertes intuitives. L’intuition nous parle par le biais de sensations ou de réactions physiques et nous avons un intérêt à y être attentif. Une ambiance « pesante », un regard « fuyant », une « petite pointe » dans le ventre sont par exemple des impressions et des signaux que nous pouvons ressentir, sans réfléchir, malgré nous. On peut aussi mener une réflexion personnelle et approfondie pour commenter et s’interroger sur les ressentis intuitifs. En questionnant nos réactions, nous pouvons apprendre à mieux nous connaître et mieux cerner nos propres fonctionnements. Coacher vos propres candidats dans le cadre de vos recrutements ? La question soulève interrogations et nécessite des explications. L'enjeu des recrutements demeure prépondérant aujourd'hui. Les marges de manœuvre demeurent étroites et il est inenvisageable de "louper" son recrutement pour au final mettre en péril son organisation et ses résultats. L'intervention d'un coach associé au jury de recrutement apporte une plus-value non négligeable et renverse la manière d'opérer à votre profit.
Le processus de recrutement n'est plus un simple processus administratif et passif. Les dirigeants doivent être pro-actifs et inventifs pour éviter les erreurs et garantir la fiabilité et le succès des recrutements. On a souvent en tête l'audition solennelle devant plusieurs personnes qui tentent parfois non seulement de déstabiliser mais aussi de sonder les connaissances de la recrue, même sans rapport avec le sujet. Cela reste un exercice insuffisant car vous ne pourrez pas au final analyser véritablement tout le potentiel du candidat en exerçant une pression et en générant du stress. Donnez-vous d'autres moyens de mieux recruter Le coach dans un processus de recrutement peut amener un autre regard en modifiant le comportement du candidat, en offrant un cadre plus bienveillant afin qu'il puisse s'exprimer et montrer ses talents. Aujourd'hui il est surtout question de repérer les fameux "soft skills" des recrutés, les habiletés naturelles qui témoignent d'un niveau de savoir-être élevé et mobilisable pour les organisations. Faut-il encore pouvoir repérer ces habiletés naturelles... Par un questionnement juste et opportun, le coach donne la main et propose pendant l'entretien un pacte de confiance implicite. Idéalement, l'ensemble des membres du jury pourrait adopter une telle posture ce qui viendrait renforcer l'effet recherché. Le coach interviendrait donc très en amont du recrutement pour former le jury et lui apporter d'autres clés de lecture. On joue bien sur le fond et non sur la forme. On "améliore" l'environnement et on modifie un peu les règles mais on conserve une analyse rigoureuse sur le fond. Soyons précis et clair : le coach intervient ici pour favoriser les conditions d'expression du candidat, il ne s'agit en aucun cas de faire une analyse psychologique ou un test de personnalité. L'idée est de conduire chaque candidat à rentrer "en contact" avec les recruteurs, à dévoiler leurs vraies natures pour qu'ils connaissent mieux et plus rapidement leur future recrue tant sur le plan professionnel que que le plan personnel. Ferme sur le fond et bienveillant sur la forme Cas concret. Un candidat semble avoir été licencié en 2008 mais cette information n'apparait pas distinctement sur son CV. Tout bon recruteur qui se respect souhaitera alors en savoir plus sur les conditions de cet épisode. Et c'est la manière d'aborder cet événement lors de l'entretien qui fait la différence. Traditionnellement, un peu suspicieux, le jury va pointer ce moment en demandant au candidat de s'expliquer sur cette période. Avec cet priori négatif, le candidat va tenter instinctivement de se "défendre" et de résister en procédant à un argumentaire et une justification. On peut imaginer les choses autrement par le filtre du coach et laisser au candidat le soin de mettre en évidence cette période et ne pas émettre de jugements de valeurs de manière trop hâtive. C'est un questionnement ouvert et sans jugement qui permettra au candidat de présenter les choses comme il le souhaite et vous renseignera bien plus si vous procédez à une inquisition, même inconsciente. Le coach que je suis commencera ce billet par une métaphore, certes très célèbre, mais très évocatrice et éminemment révélatrice de notre fonctionnement. Il s'agit de l'histoire de la grenouille dans une casserole d'eau bouillante. Explications : si vous prenez une grenouille et que vous la déposez dans une casserole d'eau froide que vous portez alors à ébullition, que va t-il se passer ? La grenouille va mourir ébouillantée dans l'eau, sans jamais tenter de sortir de la casserole. Reproduisez l’expérience mais en plongeant cette fois-ci la grenouille soudainement dans l'eau bouillante. La grenouille en ressortira immédiatement ! Que faut-il retenir de cette petite anecdote. L'être humain fonctionne de la même manière : il ne réagit pas forcément à une douleur croissante, même jusqu'à ce que mort s'en suive éventuellement...
Triste constat. Le syndrome du burn-out en est la conséquence. L'épuisement professionnel qui se caractérise par une forme de fatigue morale et physique généralisée et aggravée demeure un fléau. Actuellement on estime à 10 % le nombre de des salariés concernés. Le burn-out ne survient pas du jour au lendemain. C'est un processus lent et progressif d'usure qui mène jusqu'à un épuisement total. Les personnes touchées ne s'en rendent pas compte jusqu'au point de non retour, c'est à dire quand le corps lâche... Le Coach peut agir par prévention. Le stress est une des causes principales du burn-out. Un niveau de stress important et répétitif peut entrainer en effet un burn-out. La prévention des risques psychosociaux tente de relever ce défi que représente la gestion du stress. Le coaching apparait justement comme un outil efficace de lutte contre le stress et le burn-out. Le processus d'accompagnement permet d'identifier les stresseurs et de travailler sur les incidences chez le client. Le stress est naturel et il est surtout une affaire de perception et de subjectivité. Le Centre d’Étude sur le Stress Humain (CESH) informe de manière claire sur les différents agents de stress en faisant notamment le distinguo entre stresseur relatif (en fonction de la perception de chaque individu) et le stresseur absolu (universel et non lié à l'individu). Le coach travaillera naturellement sur les stresseurs relatifs car pas définition les stresseurs absolus sont objectifs et universels (tsunami, tremblement de terre, ...) sur lesquels nous n'avons que très peu de prise. On fait prendre conscience au client que son stress est personnel et lié à sa propre représentation. Le stress est "normal" car c'est une réaction physiologique mais ce sont les "réactions" au stress qui peuvent être anormales ou disproportionnées. Plusieurs techniques vont permettre d'y faire face et de réduire une réaction gênante et malsaine sur le long terme. Le client sera invité à se mettre en position "méta", c'est à dire à prendre du recul pour constater SON comportement et prendre conscience de SES réactions. C'est un premier pas nécessaire. Il sera toujours difficile de lutter contre le stress ; le client devra "accueillir" son stress mais changer sa manière de le vivre... On agit donc essentiellement à 2 niveaux simultanément : sur les agents stresseurs et sur sa manière d'appréhender et de ressentir une situation stressante. Pour faire simple, on intervient sur les facteurs externes et les facteurs internes. L'ennemi n°1 : la passivité ! Passons à l'opérationnel et au concret. Vous êtes par exemple constamment en situation de stress au travail, liée essentiellement à l'attitude de votre supérieur hiérarchique qui est toujours sur votre dos. Vous en êtes arrivé à un point où la seule vue de son ombre vous fait trembler... Vous en avez presque un peu peur. Il y a plusieurs moyens de faire face à ce cette situation mais il semble nécessaire dans tous les cas de réagir. Votre rôle de victime et de bête apeurée semble convenir à votre chef et nourrit peut être inconsciemment un jeu de rôle bourreau-victime à risques pour votre santé. De toute évidence, il faut stopper ce cercle vicieux et vous préparer à "muscler" votre jeu. Une mise au point entre 4 yeux s'impose, sereinement mais de manière déterminée pour vous faire entendre et reprendre un peu la main. Pour vous aider, vous devez changer votre regard sur votre chef. Détendez-vous et penser à lui, visualiser son portrait en gros plan. Prenez un peu de recul de telle sorte que son visage s'éloigne de vous, de 5 ou 6 mètres disons. Déguisez maintenant votre bonhomme avec un costume de Peter Pan - oui oui Peter Pan mais je ne serai pas fâché si vous choisissez Cruella et avec le maquillage qui va avec... Vous voyez ?! Bon à présent envoyez une petite musique de fond digne du meilleur Charlie Chaplin et vous avez à présent votre chef qui jour le rôle principal d'un dessin animé. Il est un peu grotesque. Tant mieux c'est le but ! Ancrez bien cette photo pendant quelques secondes.... Vous allez voir votre responsable hiérarchique d'un autre œil à présent. Dès que vous l’apercevrez, vous ne pourrez plus vous empêchez de penser à cette photo ; cela va vous détendre immédiatement et vous aider à entamer la discussion... 2015 est là. Intelligence Coaching Montpellier vous souhaite une merveilleuse année 2015 et plus encore. Toute l'équipe vous souhaite non seulement de penser à toutes vos bonnes résolutions en ce début d'année mais de les réaliser. Mais parlons plutôt de vœux plutôt que de résolutions. L'idée de ce billet est d'ailleurs de vous amener à les réaliser cette fois-ci. Passées le mois de janvier, toutes nos bonnes intentions s'évaporent, consciemment ou inconsciemment peu importe, et généralement au printemps, nous en avons même oublié l'objet...
Le monde a basculé et a laissé derrière lui 2014. Selon la tradition, presque ancestrale, c'est donc la période des vœux et aussi celle des résolutions qui s'ouvre. Plus précisément, on souhaite des vœux à ses proches et à son entourage alors que l'on prend des résolutions pour soi-même. On serait donc peut-être plus exigeant avec soi, en s'imposant des changements, alors qu'aux autres, on leur souhaite tout simplement qu'ils y parviennent... La "résolution" résonne plus avec une volonté ferme et péremptoire alors que le vœu est plus heureux, plus jovial et moins coercitif ! De la résolution au vœu : une révolution ! Je vous propose ainsi dans un premier temps de modifier le vocabulaire et le jargon habituellement utilisé et de basculer vers un univers plus chaleureux en vous souhaitant aussi des vœux, comme les autres. Il n'y pas de raisons : soyez aussi bienveillants avec vous-même que vous l'êtes avec les autres. Commençons alors pas préciser ce qu'est un vœu. C'est une envie ou un objectif qui doit être atteignable, dans l'année de préférence, précis et très clair. Par exemple, il ne s'agit pas de dire "Je veux être riche en 2015", ce qui laisse très peu de chance d'atteindre ce genre d'objectif et vous laisse qu'une très faible marge de manœuvre. Et puis l'argent n'est pas une fin en soi. Vous voulez être riche. D'accord. Pour quelles raisons ? C'est en répondant à cette question, que vous pourrez vous rendre compte de ce qui se cache derrière votre envie de gagner plus d'argent. Si nous restons sur le thème de l'argent, on pourrait donc préciser le vœu de la manière suivante : "Je souhaite faire des économies pour partir en voyage" ou "Je souhaite retrouver un emploi" ou "Je souhaite être mieux payé pour acheter un appartement". Vous pourriez même continuer le questionnement pour aller plus loin et rechercher ce qui vous pousse et ce qui vous motive. Concernant la dernière demande, vous pourrez vous demander en quoi c'est important pour vous d'acheter un appartement. L'idée est de comprendre vos valeurs pour tenter de trouver tous les chemins pour y parvenir. Car la bonne surprise est là : il n'y a pas qu'une solution. Quand vous avez en tête 2 ou 3 vœux (et pas plus), vous les écrivez sur une feuille de papier en commençant par : "Je souhaite....". Dans une deuxième colonne vous indiquez pour chaque vœu, ce que cela vous apporterait si ce vœu se réalisait dans l'année. Dans une troisième colonne vous écrivez comment vous pouvez y parvenir... Votre coach vous suggère de passer à l'action ! Vous laissez reposer tout cela ; vous y revenez si vous voulez plus tard et enfin vous vous mettez à la tâche. Considérez chaque réponse au "comment", dans la dernière colonne, comme un sous-objectif. Il peut y avoir plusieurs "comment" pour un même vœu, c'est encore mieux, vous avez alors une chance supplémentaire de réussir. Il n'y a plus qu'à commencer à se mettre en action. Le plus important réside ici. Votre coach vous le suggérera souvent : il faut avancer, aussi petit soit le premier pas, le premier déplacement. Le plus important est de commencer à bouger et à initier un changement. Par inertie, vous allez déclencher en profondeur de nouveaux mécanismes, initier de la nouveauté, et donc vous développer. En lisant ce texte, vous n'avez jamais été aussi près d'atteindre vos vœux... Nos sociétés contemporaines occidentales auront au moins réussi quelque chose : elle seront parvenues à nous "diluer", à nous faire douter de nous-même, comme jamais et peut-être comme aucune autre espèce animale ne l'a encore fait. Le coaching a l'ambition de participer au redressement personnel et collectif de l'être vivant.
Nous courons de plus en plus après des envies, des désirs créés très souvent de toutes pièces par la société de consommation de grande masse. A grand coup de publicités ultra racoleuses et omniprésentes (voire omnipotentes), l'Homme est assailli, malgré lui, par un marketing agressif qui s'installe inconsciemment au plus profond de nous. Difficile de lutter contre cette arme de destruction massive qui de surcroit agit en pleine lumière car son alibi est béton : le développement économique. Plus question de résister et encore moins en période de vaches maigres, le citoyen doit collaborer à la croissance en consommant, sinon gare ! L'extérieur est plutôt la source de conflits. La vie est ainsi faite, nous sommes devenus un peu trop instrumentalisés voire infantilisés : de simples objets ou de simples pions au service de la grande cause économique. On agite devant nous de nouveaux objets de désirs ; on nous fabrique de nouvelles tendances, de nouveaux loisirs. Artificiellement, on nous appâte en nous faisant croire que nos achats vont pouvoir apaiser nos maux. S'agit-il pourtant de nos vraies envies, de nos réels désirs intérieurs ? Nos emplois du temps sont devenus dingues. Tout va plus vite, tout va très vite et les nouvelles technologies éliminent peu à peu la notion de temps, les périodes de délais et les moments de pause et de repos. Le monde est ultra-connecté, tout le temps et pour tout. L'individu est littéralement absorbé pour ne pas dire broyé par l'interminable succession d'informations plus ou moins intéressantes. Et ce n'est pas la qualité d'une image, d'un texte ou d'un message qui compte, c'est bien le ressenti. On en veut toujours plus pour vivre des sensations et des émotions, encore et encore. L'être humain ne risque t-il pas de passer à côté de l'essentiel et tout simplement à côté de sa vie ? Nos sociétés continuent aussi à nous imposer des règles et des normes qui nous contraignent et nous empêchent d'oser être nous-mêmes. Des codes de conduites, des normes vestimentaires, des règles de savoir vivre s'imposent sans correspondre véritablement à nos inspirations. La vraie réponse vient de l'intérieur. Le coach est là pour aider à sortir de cette illusion : celle de croire que la réponse ou la solution à toutes nos difficultés se trouvent à l'extérieur de nous. L'individu doit éviter le piège et le coaching peut l'aider à prendre le nécessaire recul pour appréhender les nombreux obstacles qui s'opposent à la quête de son for intérieur. Face au bouillonnement permanent de notre environnement, il est au final assez facile de se perdre. Il n'est donc pas si étonnant de rencontrer de nombreuses personnes égarées sur le bord du chemin, à espérer de comprendre le sens de leur vie. Vivre sa vie, être connecté à soi-même et faire appel à ses ressentis sont les clés du dépassement de soi. L'exercice n'est pas naturel et tout a été fait pour le rendre plus hasardeux, plus difficile et donc inhabituel. Mais le défi est accessible et il en vaut la chandelle ! Le bonheur et la satisfaction de parvenir à être en phase avec son cœur n'ont pas de prix. « Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. »
C'est en ces termes que Johann Wolfgang von Goethe proposait une belle définition de l'audace. Être plus audacieux, en voilà un bel objectif ! En coaching, on aime l'audace et on crée les conditions de son développement. L'audace est non seulement un très joli mot en français mais il évoque beaucoup de choses pour nous. L'audace fait référence à la liberté et à l'aventure. L'audace a par définition l'incroyable puissance de faire reculer les limites et de supprimer les obstacles. L'audacieux s'affranchit comme par miracle de tous ses freins et va au-delà des frontières et de ses propres frontières abstraites et irréelles. Il fait bouger les lignes. Et l'audacieux est certainement plus libre en "cassant" les codes et en osant. L'audacieux prend le risque, se lance, fonce, avance, tente le coup, essaie, ... Le client a toujours une très belle audace... Le coach est au final le révélateur de l'audacieux qui sommeille en chacun de nous. Le coach va en effet chercher à "débloquer" son client pour qu'il gagne en audace. Si l'individu n'est pas audacieux c'est qu'il a ses raisons. Mais peu importe les raisons. Ce qui est capital c'est comment le client peut arriver à devenir plus audacieux. On peut alors concevoir l'approche de deux manières, sous l'angle de trois questions. La première serait : "Que se passerait-il si vous étiez plus audacieux ?". Le coach professionnel ne cherche pas à connaître les points de résistance mais il lui ouvre la porte, tout simplement. Il offre à son client la possibilité d'entrevoir ce que serait son futur en étant plus audacieux. En ne focalisant plus sur la situation problématique et sur le constat désagréable d'échec et de faiblesse, le coach accompagne le client sur un autre terrain jusqu'à là méconnu. Le client convaincu qu'il n'est pas assez audacieux "campera" perpétuellement sur cette position autobloquante : je ne suis pas assez audacieux pour oser faire ça donc je ne le fais pas et en ne le faisant pas je continue à ne pas être audacieux. La boucle est bouclée et on assiste à un renforcement permanent entre le point de vue et le comportement. L'objectif est donc de casser cette mécanique négative. la deuxième question serait : "Comment pourriez-vous faire pour devenir plus audacieux ?" Le coaché se creuse lui-même la tête pour trouver des solutions. Ce questionnement favorise la responsabilisation. Le coach vient volontairement "bousculer" la tranquillité de son client, confortablement installé dans ses préjugés limitants. Enfin une troisième et dernière question franchit un cap supplémentaire en autorisant le coaché à imaginer qu'il est déjà audacieux. L'incroyable est possible, l'inimaginable devient réel et hypothétique. Le réveil se situe ici : le client visualise quelque chose qui lui était inconcevable encore hier. Par cette mise en situation, une modification mentale peut s'opérer et changer la structure même de pensées pessimistes, négatives et contre-productive. Coaching par l'audace ou de l'audace dans le coaching ? Mais au-delà de l'objectif de devenir plus audacieux, le coach va suggérer peu ou prou plus d'audace chez son client, dans tous les coaching. D'ailleurs, est-ce que l'audace n'est pas une ressource cachée du client qui ne demande qu'à être activée ? En mobilisant ce talent, le coach invite son client à passer à l'action et à affronter les obstacles de front. En savourant les premiers succès, sur de petits obstacles, le client prend de l'assurance et apprécie le goût des défis : le processus de développement s'enclenche alors car l'être humain aime progresser et recherche naturellement à faire toujours mieux. L'audace représente par nature un beau défi et le coaching vous aide à le relever. |