En coaching, on parle de client, pas de patient !

Montpellier coaching : le coach professionnel n'est pas un thérapeute ; le client n'est pas non plus un patient mais un client.

Si si, vous allez bien... Vous êtes bien mon client, pas mon patient. En coaching, on parle en effet de l'accompagnement d'un individu en pleine santé, d'un "bien portant". Le coach ne soigne pas, n'engage pas de thérapie, ne guérit pas et ne délivre pas d'ordonnance. Mais que fait-il alors me diriez-vous ?

Revenons tout d'abord au sens étymologique du mot patient. Patient vient de pati, qui signifie souffrir. Le patient est une personne qui souffre en raison d'un trouble important, voire d'une pathologie, soit physique soit psychologique. Le coach n'est pas compétent pour prendre en charge des patients. En revanche, il peut accompagner toutes les personnes qui ne sont pas "malades", soit la plupart des gens - c'est rassurant -, ses clients...

Le vocabulaire du coaching est en soi positif, dynamisant et éclairant.
En coaching, on parle en effet plus de client qui s'offre une prestation de service rémunérée. Le client sera animé par le désir de relever un défi, de changer un comportement, de gérer une difficulté de relations, etc... Finalement, contrairement au malade, le client a déjà souvent fait son propre diagnostic. Il se paie alors des moyens supplémentaires pour réussir.

Contrairement aux professionnels de santé le coach ne délivre pas un traitement. Le coach n'administre rien et n'établit pas de diagnostic. Le client ou le coaché n'est pas malade et ne souffre de rien de grave. Oui, je vous le répète tout va bien... Le client cherche avant tout à sortir d'une impasse, à trouver des solutions plus qu'à les chercher et plus encore, à trouver SES solutions. Le coaché se situe donc dans une situation complexe et difficile dans laquelle le coach professionnel va l'aider à y voir plus clair, à prendre du recul. Cette mise à distance et ce travail concomitant sur lui-même permet alors une prise de conscience "éclairante" et "délivrante".

En coaching, le client fait le travail. Un malade non. Il se fait soigner. Il y a cette notion d'autonomie et de responsabilité qui est prégnante en coaching. Le coach apprend à son client à se développer et à solutionner son problème en redoublant d'effort, en puisant dans ses ressources et en étant créatif.

Contrairement aux professionnels "psy", le coach ne va s’appesantir sur le passé du coaché et tenter d'y chercher les raisons de son mal être. Les psychologues et les psychothérapeutes vont questionner le patient sur le registre du "pourquoi" alors que le coach va questionner sur le registre du "comment". La différence est fondamentale et place ainsi le processus du coaching dans une nouvelle dynamique, dans un mouvement résolument vers l'avant.

Le coaching interpelle chaque individu sur son autonomie et sa liberté.
Si d'un point de vue intellectuel, il demeure toujours intéressant et formateur de comprendre les raisons de nos comportements actuels et parfois de nos échecs, cela reste nettement insuffisant. Le plus important et le plus "salvateur" réside dans la manière de nous projeter ailleurs, dans le futur. Le coaching prend tout sons sens dans cette construction positive et l'élan naturel qu'il initie alors.

D'un point de vue méthodologique, le coaching se différencie vis-à-vis de la thérapie par un cadre et des outils spécifiques centrés sur la personne et sur l'objectif. Le but du jeu est de rechercher une solution et de ne plus focaliser sur le problème.
Si on continue le parallèle avec les professionnels de santé, la vision est essentiellement technique et ciblée. D'ailleurs, beaucoup de patients se plaignent souvent d'une lecture trop technique et en oublient l'essentiel : l'humain. Mais il ne s'agit pas de critiquer ici leurs approches mais de noter surtout le changement de paradigme proposé par un coach.

Le coach adopte avant tout une posture et offre une qualité d'écoute remarquable, dans le sens, où cette écoute est active et réelle. Le coach va écouter son client dans toute sa globalité et par empathie ressentir les états de son client. C'est cette prise en charge holistique qui singularise le coaching des autres prises en charge possibles dans la sphère de l'accompagnement.